Tula notre premier site Maya

Tula notre premier site Maya

Après une nuit près d'un cimetière très calme, si on exempte quelque rare camion, un petit détour jusqu'au cimetière, car la veille il a été fleuri pour la fête de la Guadalupe, (vierge marie) .

Depuis son apparition à un indigène en 1531 , elle est devenue la principale fête religieuse du Mexique et de la revanche des Indiens sur les Espagnols, en plus elle est noire. (Lu dans le routard, ma culture religieuse est très basse) et les Mexicains ne ratent sous aucun prétexte de la célébrer bruyamment pétards et fanfares jusqu'au matin.

Pour rejoindre Tula, la route est un peu pourrie, nous croisons beaucoup de camions entre deux nids de poules ou plutôt d’éléphants, nous rejoignions enfin la route principale et gagnons enfin Tula.

Nuit sur une station Pemex ou je prépare un branchement plus gros, avoir plus d’ampère, pour le frigo, il ne reste que des cosses à installer mais la nuit est tombée, bing, on verra demain.

De bonne heure direction le site des fouilles archéologiques, très bien indiquée, juste avant un électricien auto nous finalise le branchement frigo.

Le site n'est pas encore ouvert, sur le parking il y a un CC canadien visiblement ils ont dormi ici, plus calme qu'un station service,

Nous entrons enfin sur les fouilles, il y a 800/900m à pied, pour découvrir les vestiges, de la civilisation Toltéques, bâtisseurs d'Empire, qui ont plus de 1000 ans, un peu restaurés tout de même, nous escaladons la pyramide,

pas très haute mais qui domine l'ensemble, pourquoi cette foret de colonnes ?

Pas d'explication, dommage, au sommet 4 colonnes de guerriers et serpent à plume sculptées donc certaines d’époque, retracent la vie et les mœurs, notamment le dieu serpent à plume, (la fumette était déjà en vigueur hi hi hi ).

A coté le jeu de balle (terrain de foot  ou volley..) en tous cas les perdants y perdaient aussi la vie, soit disant pas de sacrifice humain sauf dans ce cas , c'est le jeu de vie ou de mort.

il y avait même ds gradins

Dans le petit musée on voit des pierres sculptées comme une bande dessinée, gardien de la mémoire.

 le serpent devore un homme

 

Départ pour Puebla, 4ieme ville du Mexique, 1 500 000 habitants, nous prenons l'autoroute

ou ce qui en fait office avec péage, mais plus de trous, nous économisons les freins que nous pensons changer à l’étape, nuit sur un parking de centre commercial et ici il ferme à11h, balade dans la galerie marchande au milieu de la foule, au moins 100 magasins sont rassemblés ici, en attendant le calme, nous déplaçons le CC le sol était en pente et bonne nuit.

Nous cherchons des plaquettes de freins, pas de Fiat de cette époque au Mexique. Nous décidons de les faire venir de France, la prochaine ville importante est Merida, nous contactons le consulat qui accepte de servir de boite au lettre. Nous donnons tous les renseignements à notre fils Luc pour l'achat des pièces, sauf que c'est bientôt les fêtes , trêve des confiseurs, ce qui fait que la commande ne sera effective que début janvier et livrée que 15/30 jours plus tard.

Repos jusque là, la mer n'est pas à plus de 50km, cela va être facile, en plus il y a une délégation de l'alliance française au Mexique, nous allons pouvoir les rencontrer.

Mais jusque là retour vers la mer des caraïbes à Veracruz , port commercial et station balnéaire rien d'affriolant, le quai principal est la balade pour se faire voir , les vendeurs y sont interdits. juste a la limite

Nous repartons rapidement ce n'est pas notre créneau, la frime, la route jusqu'au camping est un billard, résidences et hôtels obligent... le camping est aussi "classe très chère" nous fuyons vers un endroit plus simple, hôtel Bonitas moitie sur la plage, 90 pesos (4€20) la nuit avec électricité et toilettes.

Direction Palenque en chemin Alvarado